Présentation :
Dans ce premier volet : « Loin sont les peupliers I », elle s’y dévoile
peu à peu, timidement mais formellement, page après page en toute
justice et dignité dans une auto-analyse clairvoyante, pleine de
perspicacité, levant une part d’ombre mortifère sur son vécu et ses
tourments affectifs, dus à un passé douloureux trop longtemps tenu
captif dans l’obscurité.
Il était temps de lever le voile pour mettre
son existence dans la vive lumière. Et cette rivière n’est sûrement pas
un long fleuve tranquille. Remonter à la source était indispensable
pour enfin comprendre, les graves séquelles causées par l’esclavage et
les entraves portées par ses ancêtres. Seulement trois ou quatre
générations la séparent des ravages causés par la SERVITUDE
outrageusement liée à la NÉGRITUDE.
Alors Bény témoigne puissamment
sur ses huit années de 1967 à 1975, avec sa petite sœur Christelle,
nommée Tételle. En 1967 Bérénice a quatre ans et Christelle deux.
DEUX
PETITES FILLES EN VELOURS POURPRES qui se débattent courageusement pour
sortir d’un tourbillon délétère où le culte des ancêtres est roi.
Toutefois, il est si difficile de le prétendre. C’est un constat
tellement opaque ! Comment le distinguer ? Leur entourage, leur famille
le savent-ils ? Leurs parents en ont-ils seulement conscience ?
Parviendront-elles
à se libérer de leurs lourdes chaînes psychologiques dans la chaleur du
béton, écorchant leur cœur, leur esprit et leur âme ?
Ce tome I est suivi d’un deuxième : Loin sont les peupliers II 1976-1987
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir quitté la ville de CASTRES avec sa famille en 1968, la petite Bérénice Elisabeth Tatvit
(épouse Gastian) a passé une partie de son enfance dans la banlieue sud
de Lyon. Elle vit aujourd’hui depuis plus de vingt ans dans le Nord
Isère, entourée de ses enfants et de son mari. Elle œuvre de différentes
manières dans son village. À part ce don pour l’écriture, son métier
actuel est orienté sur le domaine de la petite enfance. L’envie
irrésistible de coucher sur le surfin l’histoire de toute sa parenté lui
est apparue très soudainement un beau dimanche d’août 2011.
Son premier roman À l’ombre des peupliers a été publié (à compte d’auteur) en avril 2016.
Mon avis :
Un récit de vie des plus bouleversant, à lire comme il se doit, personnellement, je l'ai lu doucement, car certains détails sont poignants et peu faciles.
Je tiens à dire que l'auteur à du cran pour avoir écrit ces moments de sa vie qui ne doivent pas être facile à coucher sur papier.
Loin sont les peupliers reprend la vie de Bény, et ses frères et sœurs, de sa plus tendre enfance à son adolescence. Des moments tout aussi joyeux que des moments où l'on aimerait aider et prendre dans ses bras cette petite Bény.
Ce texte retrace les sentiments et les relations familiales où Bény recherche un peu de bonheur surtout chez sa grand-mère. Cette dernière voit bien certaines choses, mais profite du bonheur d'être avec ses petits-enfants. La mère de Bény fait bien son possible, mais le père est très strict, voir trop strict avec ses enfants (personnellement, c'est ces moments-là que j'ai trouvé difficile).
Ce roman est touchant et prenant comme j'en ai rarement lu, franchement, il est vraiment agréable de voir les changements opérer entre les années 1968 et de nos jours, la vie n'est plus du tout la même.
Bény n'aurait jamais vécu ce qu'elle a vécu de nos jours. Auparavant tout semblé normal, maintenant avec le règne de l'enfant Roi, on ne peut plus gronder nos enfants et ils le savent très bien du coup, il est plus difficile de gérer les conflits.
À tous ceux qui aiment les récits de vie, je ne peut que vous conseiller ce livre.
Je tiens à remercier l'auteur pour cette lecture.
Lien de commande : Amazon
Ma note : 4.5/5
Merci Elsa pour ce superbe commentaire qui me va droit au cœur ❤.
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