Résumé :
Quand l’adhésion d’un groupe définit l’identité…
Noces Rouges mêle nouvelle et scénario. June D. explore ici toutes les possibilités que peut offrir une histoire en combinant diverses lectures et approches.
Bianca, jeune femme de trente ans, est invitée à l’anniversaire d’une de ses amies dans une maison de campagne, située entre Evreux et Bernay. Après un arrêt pour acheter des cigarettes, elle arrive devant le portail de la maison, l’ouvre, entre dans le jardin et s'arrête interloquée, tout le monde est en blanc.
Le point de vue de l’auteur
Le blanc, imposé aux invités de Noces Rouges, est symbolique de la recherche de l’esthétisme de notre société, comme une volonté d’esthétisation artificielle de la vie, une épuration du laid. Le laid ne se reconnait plus par opposition au beau mais par sa disparition ; c’est le refus de la confrontation. Le blanc est aussi ici, une forme de communautarisme, un uniforme comme un moyen de reconnaissance et celui qui ne le porte pas est rejeté, exclu. (...) Le repli communautaire devient un gage de l’identité qui ne passe plus par l’individu mais par l’adhésion à un groupe.
Un roman source de réflexions sur nos sociétés contemporaines
EXTRAIT
Je zigzaguais sur la route, baignée de soleil, perdue au milieu des champs, consultant nerveusement le plan sur l’invitation d’une ancienne amie, qui s’était rappelée à mon souvenir la semaine dernière, au fond de ma boîte à lettres.
J’avais d’abord jeté le carton, bien décidée à ne pas m’y rendre. Un dimanche à la campagne, merci, très peu pour moi. Ah ! Je voyais déjà le tableau des trentenaires sur la route du succès. Si peu représentatifs de leur génération mais tellement sûrs d’eux. La brochette de sur-diplômés, fils à papa, libérés et libéraux, qui lisent Les Inrockuptibles, Public et Milk, habillent leurs rejetons chez Bonpoint, se rencontrent le dimanche au jardin du Luxembourg, quand ils ne sont pas à la campagne, et dont la dernière grande angoisse fût d’attendre le carton d’invitation à l’inauguration de la boutique Ralph Lauren à Saint-Germain-des-Prés.
Noces Rouges mêle nouvelle et scénario. June D. explore ici toutes les possibilités que peut offrir une histoire en combinant diverses lectures et approches.
Bianca, jeune femme de trente ans, est invitée à l’anniversaire d’une de ses amies dans une maison de campagne, située entre Evreux et Bernay. Après un arrêt pour acheter des cigarettes, elle arrive devant le portail de la maison, l’ouvre, entre dans le jardin et s'arrête interloquée, tout le monde est en blanc.
Le point de vue de l’auteur
Le blanc, imposé aux invités de Noces Rouges, est symbolique de la recherche de l’esthétisme de notre société, comme une volonté d’esthétisation artificielle de la vie, une épuration du laid. Le laid ne se reconnait plus par opposition au beau mais par sa disparition ; c’est le refus de la confrontation. Le blanc est aussi ici, une forme de communautarisme, un uniforme comme un moyen de reconnaissance et celui qui ne le porte pas est rejeté, exclu. (...) Le repli communautaire devient un gage de l’identité qui ne passe plus par l’individu mais par l’adhésion à un groupe.
Un roman source de réflexions sur nos sociétés contemporaines
EXTRAIT
Je zigzaguais sur la route, baignée de soleil, perdue au milieu des champs, consultant nerveusement le plan sur l’invitation d’une ancienne amie, qui s’était rappelée à mon souvenir la semaine dernière, au fond de ma boîte à lettres.
J’avais d’abord jeté le carton, bien décidée à ne pas m’y rendre. Un dimanche à la campagne, merci, très peu pour moi. Ah ! Je voyais déjà le tableau des trentenaires sur la route du succès. Si peu représentatifs de leur génération mais tellement sûrs d’eux. La brochette de sur-diplômés, fils à papa, libérés et libéraux, qui lisent Les Inrockuptibles, Public et Milk, habillent leurs rejetons chez Bonpoint, se rencontrent le dimanche au jardin du Luxembourg, quand ils ne sont pas à la campagne, et dont la dernière grande angoisse fût d’attendre le carton d’invitation à l’inauguration de la boutique Ralph Lauren à Saint-Germain-des-Prés.
Mon avis :
Je remercie Chagaz’ et vous ? et Publishroom pour
cette lecture que j’ai lu via le projet #unlivreetchagaz du
blog Chagaz'. et vous?
Un livre en 4 parties, la première : l'histoire, la seconde le synopsis, la troisième la continuité dialoguée et la dernière la note d'intention.
On croirait que ce texte est fait pour une scène de film.
Cela peut surprendre de découvrir quatre fois le même passage, mais, en fait, chaque passage nous apporte des renseignements supplémentaires de cette scène.
Une lecture simple et sans chichis.
Vous pouvez vous laisser tenter par cette lecture sympathique et un brin originale.
Lien de commande : Noces rouges
Ma note : 3,5/5
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